Nous quittons ce pays froid!
Notre début de semaine a été des plus difficiles (22 dec), j’avoue. Comme vous le savez déjà, l’avion est partie plus tard que prévu. Comme nous étions à l’aéroport depuis 8:30 de matin, nous avons du attendre jusqu’à 14:15 avant de décoller. Les filles ont trouvé ça très long mais elles ont été plus que patientes et gentilles. Ceci faisant, nous avons manqué notre connexion à Miami, l’avion décollait à 17:50 et nous sommes arrivées passé 18:15. Impossible pour nous de nous rendre au Guatemala lundi. Alors, j’ai du attendre 1:30 pour que trois filles de Américaine air line réussissent à mettre nos noms sur une liste d’attente pour le lendemain matin. Elles peuvent le faire pour le jour même mais pour le lendemain, c’est la merde. Alors, il est tard, nous n’avons pas beaucoup mangé, nous sommes épuisées... Heureusement, Américaine air line nous payait le souper, l’hôtel, le déjeuné et le lunch du lendemain. L’hôtel étant à même l’aéroport, nous n’avions plus loin à marcher pour aller ce reposé. Ce même soir, je me créer un compte pour me connecter sur l’internet wifi de l’aéroport. Négatif, ça non plus, ça ne marche pas. Ma batterie de cellulaire est presque vide et mon chargeur est dans une des grosses valises ou à la maison. Heureusement, nous n’avions pas à récupérer l’ensemble de nos bagages. Le pépin est que nous n’avions rien pour nous changé, pas même pour laver nos dents. Le mardi matin, nous devions être présentes pour 11:15, l’embarquement pour le départ de 12:15. Je décide de me pointer au comptoir... J’apprends que nos noms ne sont pas sur la liste. Hum, et eux qui disaient: Ceux qui sont sur la liste, ne venez pas au comptoir svp, nous vous appellerons s’il y a de la place) nous aurions attendu longtemps. Et l’heure et demie d’attente de la veille fut réellement pour rien. Bref. Nous avons attendu, sans espoir car suite à ma visite au comptoir, j’ai appris que nous étions une vingtaine sur la liste d’attente. Pire, pour soulager les gens et disaient à tous qu’ils y étaient de façon prioritaire. Non mais merde... Je ne voulais pas passer ma journée à faire attendre les filles dans un aéroport. L’embarquement ce fait. Pas une place de disponible. Nous devons attendre le prochain vol pour voir si possiblement il y aura de la place. Je retourne au comptoir car j’avais parlé avec des français qui me disaient avoir eu des réservations assurées pour le lendemain et qu’ils étaient en attente aujourd’hui au cas ou, je voulais alors m’assurer de décoller le lendemain. La gentille dame qui me servait depuis la veille, me fit signe d’attendre. J’attends une vingtaine de minutes. Les gens sont presque tous partis, les filles tournent en rond, Sarah vient de finir de regarder son quatrième film depuis lundi. Heureusement que nous avons amené le dvd portatif. Puis, les derniers clients quittent le comptoir. La fille me fait signe, j’approche et elle me donne trois billets en disant: Je viens de vous réserver les trois dernier sièges pour le vol de 17:50 de ce soir, c’est sure que vous partez! ). J’étais tellement contente que je me suis mise à pleurer. Alors, ce fut un départ du Québec plutôt épuisant.
Les filles étaient vraiment contentes d’être arrivé au Guatemala! Sauf que la, nous devions attendre pour nos valises. Les valises étaient parties avec le vol du midi. Donc, en attendant, les valises avaient été mises en entrepôt. Naturellement, les valises en entrepôt sont les dernières à sortir. Donc, nous sommes arrivées après tout le monde pour les douanes... encore attendre.
Finalement, nous avons fait notre câlin à Claude mardi soir vers 9:15.
Le mercredi matin, nous devions partir tôt. Claude avait réservé du 24 au soir jusqu’au 30 dec au matin au MayaVista à Tela au Honduras. Le hic... 9 heures de route. Oh! La paysage est à couper le souffle... et les filles ont pu voir une tonne de choses. Mais quand nous sommes arrivés à Tela, ah, plus de transport pour au moins 24 heures! Svp. En plus, nous roulons dans le vieux pick up cabine double de Médecin du monde. En bon état. Mais côté confort, pas fort. Rendu au Honduras, nous devons être vigilants, à cause des pluies des dernières semaines, plusieurs éboulements nous font ralentir.
L’hôtel Mayavista appartient a des copains Québécois: Pierre et Suzanne. Ils sont vraiment charmants. Le 24 au soir, ils faisaient un souper noël a la québécoise. Nous étions d’ailleurs quelques Québécois à la table! 
Jeudi matin! Joyeux noel! Pas de cadeau enveloppé pour personne. Cependant, nous sommes partis dans la matinée et avons passé la journée à la plage. Il faisait beau et chaud. Un bon vent, ce qui causait des vagues plus que normales mais tout à fait acceptable pour la baignade. Sarah et Myriam ont eu un plaisir fou.
Vendredi matin... Nous sommes retournés à la plage. Cette fois nous allons plus loin sur une route de terre tellement trouée que nous avons à peine les fesses qui touchent à notre siège. Mais ça valait la peine. On arrête à Tela Beach club. Hum, un diner sur le bord de la grande piscine. Les filles ce sont baignées avant et après avoir mangé. Puis en après-midi, on a délaissé la piscine pour la plage. La plage ici est de sable brun très pale. L’eau de la mer est donc plutôt transparente. Où nous étions la plage était très propre pas comme dans la ville même de Tela où les tempêtes des dernières semaines ont encore leurs traces en plus des vidanges laissé par les locaux.
Pour l’instant, nous sommes en vacances, nous n’avons pas l’impression de déménager. Cela viendra bien vite à notre retour la semaine prochaine. D’ailleurs, Claude nous a déniché une petite maison pour les trois prochains mois, plus proche de la ville D’Antigua. Nous sommes à 5 minutes de marche de l’épicerie, marché… Nous aurons donc la chance de faire nos petites choses sans avoir à acheter un véhicule. Claude a le véhicule de Médecin du Monde, donc, nous sommes ok.
Alors, je vous écris la suite de notre aventure bientôt!
bise