Le fameux 31 décembre

Publié le par Sonya

Nous  sommes le 31 décembre au matin.  Je suis réveillée depuis 5 :30 a.m. ...  Les coqs du voisin m’ont réveillé!!  Alors, je décide de commencer les boites car après tout, nous devons libérer la maison aujourd’hui car la propriétaire à déjà loué à un couple d’amis qui doivent aménager le lendemain.  Nous avions 8 énormes valises, plus des boîtes, plus…  bon assez pour remplir le pick up deux fois.  Alors, je mets les valises dans le pick up, remplie une partie de la cabine intérieur du véhicule, je gère quoi, comme diraient les français!

Une fois que tout le monde est debout, les boites faites, le déjeuner englouti, les trucs dans le camion, nous partons faire une commission et en route pour notre nouvelle maison que seul Claude avait visitée trois semaines plus tôt.

Une fois sur place, on sonne.  Bon, il faut savoir que où nous allons, il y a trois maisons dont celle du propriétaire.  Le tout derrière un mur avec une porte d’entrée.  Alors, nous sommes là et attendons.  Pas de réponse.  Claude sonne encore.  Je ris.

« Après toutes nos mésaventures, est-ce que tu crois réellement que le gars est vraiment là! » J

Alors, Claude téléphone le propriétaire.  Pas de réponse.  Il téléphone à l’agence qui est en charge de louer la maison, qui eux essaient de joindre le propriétaire.  Car, oui, lui seul à la clef pour nous faire entrer.

Sans succès.

Alors, le camion est totalement plein.  Un autre voyage de boîtes nous attend à la maison.  Les filles sont tannées d’attendre.  Nous commençons à avoir faim.  On attend…

Pas de nouvelle.  L’agence appelle et eux aussi n’arrivent pas à joindre le foutu proprio.

Je suggère qu’on aille vider le camion et allions manger.  Car, bien sure, ici, il ne serait pas sage de déambuler avec tout nos trucs dans les rues d’Antigua.

De plus, Vinicio, le gars de l’agence, nous dit qu’il a une autre maison qui ferait sans doute plus notre affaire.  Nous votons pour aller manger et visiter cette maison.  Nous devons attendre l’appel du proprio de toute façon, non.

Pour faire une histoire courte, la maison que nous avons visitée est nettement plus jolie et plus grande que celle que Claude avait réservé et ce pour le même prix.  Alors, nous avons décidé de la prendre surtout que nous n’avons eu l’appel du fameux propriétaire que vers 18 :30.  Celui-ci disait qu’il était sure que nous voulions aménager qu’en fin de l’après-midi… Ben oui toi, nous sommes le 31 décembre.  A cette heure là, nous étions dans un joli petit resto et nous mangions une excellente fondue de fromage et fêtions le nouvel an.

Alors, nous avons aménagé dans l’après-midi du 31 déc. dans une maison que nous avons trouvé dans la même après-midi.  Puis, on s’est mis beau et belles.  On a mangé de la fondue au restaurant suisse d’Alain.  Pour le dessert… hum tiramisu chez les français, au resto Esquina. 

Vers 11 :00, nous sommes crevés, on rentre.

Je vous explique un peu.  La maison est à 10 minutes de marche d’Antigua.  Les chemins sont en pierres des champs.  Ils ne peuvent pas changer les routes malgré leurs sales états car le tout est sous la protection du patrimoine.  Notre rue est très étroite.  Une fois à la maison, il faut entrée puis retirer les 6 barres de métal et débarrer la porte afin d’ouvrir les deux portes de garage.  Alors, j’entre seule dans la maison pour ouvrir et laisser Claude entrer le camion quand… Je vois une petite Yaris verte stationnée dans notre garage. Ok, pas drôle.  Une cannette de bière traine sur le sol…. Encore pas drôle! Y’en a marre.

Claude essai d’ouvrir la porte de la Yaris… le système d’alarme part… dans la maison. Ouche, les oreilles.  Heureusement, le tout s’éteint après quelques minutes.

Bon, on se couche...  Sarah est bien inquiète… mais elle s’endort pareil….

1 :30 du matin.  On ouvre la porte d’entrée.  Claude et moi, on se lève pareil comme si on nous avait pincé les fesses. Descendons les escaliers… Trois gars, début vingtaine sont là, devant nous, saoul… qui parlent super fort.  Le premier est le fils du propriétaire de la maison.  Il croyait que nous n’aménagions pas avant le vendredi, deux jours plus tard (de mémoire).  Alors là par exemple.  Ils entrent dans une maison qui est remplie de nos trucs et nous n’aménagions que deux jours plus tard non mais quel con!  Ils partent. Je stress…

Le lendemain le petit maudit s’est fait drôlement chicaner par son père et sa grand-mère.  Il n’a plus la clef de la maison, maison qui prenait soit dit en passant pour une place de party.  Pas fort et pas rassurant.

Imaginez-vous cela.

Bon, promis que le prochain article n’aura pas autant de malchance… je vous avoue honnêtement que le tout s’améliore.  Je vous ferai visiter notre maison! 

 

A+

Bise

Publié dans voyage

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